Une soiré avec le colonel [Pv Roy]

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<< Le luxe n'est pas un plaisir, mais le plaisir est un luxe. >>

La jeune femme lui avait donner rendez vous le soir même. Elle n'avait pas encore rencontrer les autres membres de l'équipe, mais ça n'allait sûrement pas tarder. Tout en se préparant, la jeune femme repensait à leur rencontre. Tout ne s'était pas passer comme prévu, et puis maintenant il était méfiant à son égard alors que ça n'était pas le but rechercher. Il fallait que Roy lui fasse confiance. Mais ça n'était pas gagner et c'est pas en l'invitant en restaurant que quoi que ce soit allait changer. La jeune femme hésita à mettre sa robe. Elle ne voulait pas que cette soirée passe encore pour un plan drague. Elle s'habilla donc le plus simplement du monde, tee-shirt noir, jean bleu. Après tout, qui se mettait sur son 31 pour une soirée entre amis ? La jeune femme ne se maquilla même pas, comme à son habitude. Elle pria pour que le colonel ait fait de même. Ah et puis maintenant, il connaissait son secret. Donc, plus de faux pas. La brune se rappella de quelle façon il lui avait répondu. Hé bien oui, c'était son supérieur hiérarchique. Ils venaient de se rencontrer. Mais à vrai dire Nina n'en avait pas grand chose à faire. Elle jouerai le jeu, c'est tout. Mais pas question d'abandonner toute dignité pour jouer les toutous, et les lèches bottes. Nina se brossa les cheveux, pensive. COmme cela c'était sûr, il ne pouvait pas se tromper dans ses intentions. Dîner amicale, pas plus. Et puis elle ne rougirait pas cette fois ci, elle ne se ridiculisera pas non plus. Même si c'était dans sa nature. Elle enfila tout de même des talons hauts et sortit de son appartement, qu'elle prt soin de fermer à clé. Elle n'avait pas encore toucher son salaire d'alchimiste d'état, donc pour l'instant elle n'avait pas les moyens de lui payer un grand restaurant. Et puis, elle feignerait de ne pas avoir faim. Il ne lui restait presque rien dans son compte. Ele demanda un taxi qui l'enmena vers le restaurant de son choix.

Elle descendit et alla se poser devant le petit restaurant. C'était un petit restaurant, tout en bois, tient, comme cela il pourrait tout cramer si il n'est pas servi comme il le mérite, songea Nina. Il faisait aussi bar et on ne pouvait pas dire que les clients étaient très agréables. Nina eu soudainement honte de l'avoir enmener dans un endroit comme cela, mais avait-elle le choix ? Elle regarda sa montre, il était 21h. Roy n'était pas encore arriver alors elle prit le temps de s'assoir sur le banc à l'extérieur. Quelle idée d'être venue en tee-shirt, il faisait nuit noir et on pouvait dire qu'il ne faisait pas très chaud. Elle leva les yeux vers les étoiles en espérant que le Colonel n'allait pas la faire attendre comme la dernière fois.

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On entend trop souvent la remarque : " Il parle trop ". Mais jamais : " Il écoute trop ".

C’était une fraîche soirée, moins lourde que la journée qui avait été caniculaire. Roy s’ennuyait et avait la ferme intention d’allez au restaurant avec sa col … Son lieutenant-colonel. Il roulait tranquillement dans Central-City ; légèrement tendu. Il n’appréciait pas vraiment qu’on l’invite alors qu’on venait tout juste de le rencontrer. Le colonel se dit qu’il était parano. Si ça se trouvait ; les intentions de l’Earth Alchemist étaient des plus normales, sans arrière-pensées. Elle lui avait donné l’adresse du restaurant devant lequel elle l’attendait. Roy qui devait normalement rentrer chez lui allait devoir allonger sa soirée par un dîner aux chandelles … Ou pas ! Si ça se trouvait ; il n’y aurait pas de chandelles … Bref. Le colonel arrêta de se faire des idées et opta plutôt pour un habit tout à fait normal : une chemise blanche, un pantalon noir en toile, et son long manteau noir qui lui tenait généralement bien chaud. Il roulait dans l’avenue centrale à la ville, rejoignant par ailleurs l’une des rues dans laquelle il y avait ce fameux petit restaurant. Il tourna paisiblement vers ce-dernier et se gara plus ou moins bien sur un bout de trottoir, comme à son habitude, et sortit. Il passa les mains dans les poches, s’assurant par la même occasion que ses gants étaient bien à leur place et se dirigea vers la porte du bâtiment. Il remarqua l’Earth Alchemist un peu plus loin ; assise sur un banc ; en un simple T-shirt et pantalon ; mais ayant tout de même des talons hauts. Sobre. Il aimait bien sa façon de s’habiller. Pas de maquillage. Idem. Ses cheveux longs peignés avec soin. Bref, la jeune femme restait dans la sobriété et lui aussi ; en-dehors de son air de Casanova. La plupart des gens qu’il croisait le connaissait de nom, éventuellement de loin ; comme étant un colonel de l’Armée Amestrienne, et la plupart des femmes lui jetaient des regards en coin. Ah, que c’était dur d’être célèbre dans toute une ville. Il soupira sans vraiment s’en rendre compte et se planta devant le banc sur lequel était toujours assit la brune.

« Je ne vous ais pas fait trop attendre ; lieutenant-colonel ? » demanda-t-il aimablement.

Il regarda autour de lui. Il n’était jamais venu ici. Roy identifia le bâtiment comme un chalet en bois, qu’il pourrait brûler si jamais le service était si mauvais qu’il en avait l’air. Une petite porte en bois démarquait l’entrée, et sur celle-ci il y avait une petite pancarte sur laquelle était marqué en gros : « O.p.e.n. ». Quelle idée de mettre des points derrière les lettres, mais Roy trouva original une telle présentation. Il y avait aussi une grande vitrine qui donnait sur l’intérieur. Il y avait un bar. Avec les ivrognes du coin. Bon … En tout cas, les concernés avaient intérêt à se taire quand il entrerait avec sa compagne de la soirée ; sinon, le propriétaire allait passer un sale quart d’heure en compagnie du brun. Cependant, il remarqua que l’arrière du bâtiment était beaucoup plus calme, et dans cet endroit ; il y avait pas mal de tables libres.

« Bon … Vous venez ? » demanda-t-il simplement en reportant son attention sur elle.

Sans attendre la réponse, il la releva délicatement et la conduisit jusqu’à la petite porte qu’il poussa. Quand ils entrèrent, plusieurs personnes se tournèrent vers l’étrange couple qui venait d’entrer, avant de reprendre leurs occupations. Au moins, ça ne sentait pas mauvais. De plus ; il remarqua qu’il y avait beaucoup plus de gens qu’il ne l’aurait cru et tous, pour la plupart, retiré dans des endroits un peu plus calmes, attablés pour pouvoir prendre leur repas en paix. Roy s’avança vers le comptoir, laissant la jeune femme et demanda au barmen où est-ce qu’ils pourraient s’installer. Sympathiquement, l’autre lui répondit que l’arrière-restaurant était parfait pour un dîner aux chandelles. Le type se faisait des idées, pensa Roy en le remerciant très simplement et de conduire le lieutenant-colonel le plus possible de porte pour éviter qu’elle n’attrape froid. Il s’assit ; attendit qu’elle en fasse de même et enleva son manteau pour le poser sur le dossier de sa chaise.

« Alors, lieutenant-colonel … De quoi pourrions-nous parler ? De vous, de moi, de notre alchimie -pour reprendre vos mots- ? »

Le colonel joignit ses mains et posa les coudes sur la table, relevant ses poignets au niveau du menton. Il la fixa de son regard d’onyx, patiemment.

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« Je ne vous ais pas fait trop attendre ; lieutenant-colonel ? »

La jeune femme s'arracha à sa contemplation des étoiles, pour admirer plutôt son Colonel. Dieu merci, lui aussi était habillé le plus simplement du monde. Tant mieux... Et puis dans sa chemise blanche et son long manteau noir, il était juste magnifique. Nina chassa ces idées et fit non de la tête, un sourire aux lèvres. Dire qu'elle allait diner avec le Flame Alchemist. Pourtant, il semblait étrangement tendu, alors que Nina elle, était aux anges. Elle le suivit jusqu'à la porte où ils entrèrent. La jeune femme soupira doucement. Eh oui mon Colonel, ça n'est pas un de ces restaurants 5 étoiles où vous avez sûrement l'habitude de dîner aux chandelles. Pourtant, c'est ce que leur proposa le barman. Voilà, on devait les prendre pour un couple maintenant. Pourtant elle sentait que leur relation n'était pas toute rose. Enfin, pas toute blanche plutôt, ils avaient des choses à se cacher. Et malgré la sympathie qu'elle éprouvait pour lui, elle sentait qu'il allait la freiner. Ou peut être la contraire, ça dépendra de la suite. Elle le regarda s'installer et en fit de même, sauf qu'elle, n'avait pas eu la présence d'esprit d'apporter un manteau. Il la regarda de ses yeux sombres, aussi noir qu'un puit sans fond. Et lorsqu'il reprit ses mots... Non Nina, ne rougit pas. Soit calme et détendue ! Oublié la malheureuse tentative de drague. On repart de zéro.

-On pourrait commencer par parler de vos flammes. Comment faites vous dites moi ? Pourrai-je voir vos gants ?

Elle devinait à peu près coment il s'y prenait. Mais elle voulait surtout voir ça d'elle même. Et puis il l'avait testé, à son tour maintenant. Elle poussa la bougie qui était parfumé à la vanille vers lui, avec un sourire enjôleur. De quoi était capable son supérieur ? La brune avait entendu parler de ses pouvoirs mais elle voulait voir cela d'elle même. Au moins il n'allait pas lui faire un coeur enflammer ! En tout cas, la belle éspérait qu'il relâche un peu la garde avec elle. C'était pas en lui demandant une démonstration d'alchimie ou en étant familière avec lui. D'ailleurs elle allait arrêter tout de suite. Il fallait qu'elle se donne entièrement à lui, qu'elle lui obéïsse au doigt et à l'oeil comme le faisait tout les militaires. Un serveur vint prendre leur commande et Nina lui dit qu'elle ne voulait rien et puis le serveur demanda à Roy Mustang. Bon, c'était le moment de s'en mettre plein la panse, c'est la jeune femme qui paye ce soir.

-J'aimerais voir de moi-même de quoi vous êtes capable. J'ai entendue beaucoup de chose à votre sujet, mais je ne crois que ce que je vois.

Voilà, c'était dit. Après tout, la brune avait toujours dit ce qu'elle pensait. Malheureusement ça n'était pas le Colonel Mustang qui allait changer quelque chose. Mais elle lui sourit gentiement en espérant ne pas avoir eu l'air malpolie. Après tout, ça n'était pas son intention. Elle commanda tout de même un verre d'eau, elle mourrait de soif. Puis elle reporta son attention sur la bougie, en éspérant que Roy accepte de lui montrer son alchimie.

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Conduire dans une ville c'est une question de vocabulaire ...

« On pourrait commencer à parler de vos flammes. Comment faites-vous, dites-moi ? Pourrais-je voir vos gants ? »

Dieu merci, il avait pensé à les garder dans ses poches. Il hésita un instant, se disant que c’était bien imprudent en lieu public, mais remarquant qu’ils étaient tout de même assez à l’écart. Il mit ses mains dans ses poches et en sortit ses deux gants, qu’il posa sur la table. La jeune femme semblait vraiment intéressée par sa technique et par sa maîtrise en la matière. On aurait dit un enfant avide d’histoire, mais cette pensée le fit sourire d’amusement.

« Mes gants ; voyez-vous ; sont en une matière que l’on appelle tissu à feu. En le frottant à quelque chose, il crée des étincelles. » commença le colonel, apte à donner les réponses qu’elle désirait. « Enfin, vous voyez ce cercle cousu sur ces gants ? Ce sont tout simplement des cercles de transmutation s’alliant au feu. Quand je claque les doigts ; un frottement a alors lieu et automatiquement, du feu se crée. Je règle ensuite mon explosion grâce à la densité du dioxygène dans l’air et puis … J’obtiens du feu. » Il se tut pendant quelques secondes, avant de déclarer : « En pratique, je fais bien évidemment appel à l’alchimie. »

Elle poussa une bougie vers lui. Roy comprit ce qu’elle voulait qu’il fasse avant même qu’elle lui explique. Un serveur prit leur commande. A la grande surprise du colonel ; l’Earth Alchemist ne prit rien.

« J’aimerai voir de moi-même de quoi vous êtes capable. J’ai entendue beaucoup de chose à votre sujet, mais je ne crois que ce que je vois. » signala alors la jeune femme en face de lui.

Excellente initiative, ne put s’empêcher de penser le colonel en l’écoutant attentivement. L’Earth Alchemist prit un verre d’eau et Roy en fit de même ; n’ayant pas très envie de boire une quelconque goutte vin. Après son restaurant, il avait l’intention de patrouiller un moment dans Central ; juste pour voir s’il croiserait Scar ou on ne sait pas bien qui pendant qu’il marcherait. En tout cas, il aurait intérêt à être très prudent.

« Vous avez raison. » déclara-t-il en enfilant son gant droit.

Le militaire remarqua l’attention que portait la jeune femme à tous ses mouvements. Réflexion faite, il ne fallait pas qu’il la déçoive. Mais ce n’est pas en allumant une bougie qu’il arriverait à l’impressionner … Il claqua cependant des doigts et une flamme jaillit. Elle était d’une taille assez volumineuse, mais pas assez pour trop attirer l’attention. La flamme se décomposa en plusieurs branche pour former un élégant oiseau de flammes, qui se dissipa doucement et élégamment. Roy claqua une nouvelle fois des doigts et la bougie s’alluma presque d’elle-même.

« J’espère que cette démonstration a réussit à vous convaincre, lieutenant-colonel. » déclara le colonel en enlevant le gant de sa main, l’air tranquille.

Lors de son petit tour de passe-passe, personne à part lui et elle ne s’était laissé captiver par la démonstration. En même temps ; lui, il fallait qu’il fasse attention à ne pas brûler tout le bâtiment … Il reporta son attention sur la jeune femme après avoir vérifié s’il n’avait pas trop noircit les poutres du plafond ; chose qui n’était heureusement pas arrivé. Roy regarda ses gants avec un air vague. Ils lui rappelaient trop de mauvais souvenirs, entre autre Ishbal. Il secoua la tête pour se remettre les idées en place -plus aussi pour remettre une mèche rebelle à sa place- et une question effleura son esprit. Non, il n’allait pas lui la poser maintenant ; ça plomberait l’ambiance.

Le serveur leur amena leur verre d’eau à chacun et repartit de ce pas. Roy ne le saisit pas ; trop occupé à penser qu’autre chose.

« D’autres questions ? » demanda-t-il en sortant de sa réflexion.

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<< Fuis moi, je te suis. >>

Nina le regardait et l’écoutait attentivement. En fait, intérieurement elle pensait comme n’importe quelle jeune femme ; qu’Est-ce qu’il est mignon ! Et puis sa technique, elle l’avait comprise. Peut être pas en détail mais elle comprenait bien le fonctionnement et elle ne put s’empêcher d’être impressionnée. Il fallait être doté d’une grande intelligence pour créer une technique aussi complexe qu’efficace. Et il claqua des doigt pour faire jaillir une flamme. Nina sentit une odeur de vanille en regardant la flamme d’un air fasciné. Ça n’était que du feu, mais il avait jailli grâce à l’alchimie, à la science. Elle ne pu s’empêcher de repenser aux hommes de l’ancien temps qui créait du feu en frottant des bâtons. Ou à ceux qui utilisait les soleil ainsi qu’une lentille. Mais non, lui utilisait l’alchimie. Et ça n’était pas n’importe quelle feu qu’on utilise pour allumer une cigarette ou se faire un barbecue. C’était une arme, véritable et très dangereuse. Et puis la flamme, rouge et vacillante, prit la forme d’un magnifique oiseau de feu. Nina eu tout juste le temps de le regarder. Aussi beau qu’éphémère.
Ah ça, pour avoir convaincue la jeune femme, elle était convaincue. Admirative, même. Son pouvoir égalait presque celui du colonel, mais il n’était pas de la même nature. La transformation de la matière était plus primaire. Mais pas moins puissante. Elle l’observa fixement, il semblait un peu hésitant. Puis il secoua ses cheveux noir réglisse. Enfin noir ébène. Noir tout ce qu’on veut. Et lui demanda enfin si elle avait une autre question. Elle bu son verre d’eau d’une traite et le posa sur la table. La belle tourna la tête vers les gens du fond qui commençait à s’agiter. Apparemment son colonel n’avait pas l’intention de manger. Tant pis pour lui. Et tant mieux pour elle, après tout elle ne roulait pas sur l’or. Elle réfléchit à une question qu’elle aimerait bien lui poser. Il semblait prêt à lui révéler des choses sur lui. Alors Nina, respectant ce principe de l’échange équivalent en ferai tout autant.

-Mon colonel, dit-elle, avez-vous fait la guerre d’ishbal ?

Il l'appelait Lieutenant-Colonel, elle l'appelerait Colonel. C'était étrange de s'appeller comme cela dans un lieu publique, mais elle fera avec. Elle sonda son regard avec ses yeux gris clair. Nina elle, ne l’avait pas fait. Au risque de perdre une monté en grade, elle avait demander un poste moins exposer. Loin de la guerre et de tout les conflits qu’elle engendrait. La jeune femme avait déjà tué. Elle ne regrettait pas mais n’oubliait pas non plus, elle mettait cet événement à sa juste place. C’était pour protéger son pays qu’elle avait fait cela. Mais par contre, le génocide d’ishbal c’était tout autre chose. Malgré tout, elle savait que si elle s’était retrouvée là bas, elle aurait obéi sans broncher. Les ordres étaient les ordres même si ils étaient cruel. En tout cas, une telle erreur ne se reproduira pas, lorsqu’elle sera généralissime. Et elle en avait la certitude. Seulement voilà, ça allait être plus compliqué qu’elle ne l’imaginait. Roy Mustang lui avait ouvert les yeux ! Elle devrait être meilleur que lui, et ça n’était pas gagner. Mais on a rien sans rien.

-Et vous, vous avez des questions ? Demanda-t-elle.

Maintenant elle était toute disposée à parler de son passé. Après tout, il savait. Il était au courant. Et apparemment il savait aussi pour le FullMetal. Il avait carrément son avenir entre ses mains, si il balançait tout, elle se retrouverait sans travail et sans espoir de gouverner les forces millitaire un jour. C’est pour cela qu’elle devait découvrir son point faible à lui aussi. Il le fallait.

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Araignée du soir, espoir.

Une question le glaça sur place. Est-ce qu’il avait fait la guerre d’Ishbal ? Bon, bah, pour le plombage d’ambiance ; c’était bien partit … De plus, elle lui avait demandé ça en respectant son grade ; se pliant enfin à la dure loi de la hiérarchie. Roy se tut un petit moment, ne répondant rien. Que répondre ? Le colonel resta pensif pendant un petit moment, les souvenirs douloureux du génocide lui défilants devant les yeux. Il lança un regard au lieutenant-colonel qui voulait tout dire.

« Et vous, vous avez des questions ? » demanda-t-elle.
« Oui. Pour quelle raison ravivez-vous ces sombres souvenirs ? »

La question était partie toute seule. Avait franchie le seuil de ses lèvres presque d’elle-même. Le Flame Alchemist ouvrit une nouvelle fois la bouche, évitant de croiser son regard ; presque honteux de ce qu’il avait fait.

« Oui, j’ai fait cette guerre … Et il me semble bien que sur le terrain, c’était moi le … monstre le plus dangereux. » souffla-t-il simplement. « J’étais capitaine, à l’époque. Je venais juste de sortir de l’école des militaires. Et quant à mon alchimie, je venais tout juste d’en prendre le contrôle. J’avais mon propre groupe de militaires à mes ordres, car ; moi ; le Flame Alchemist, je devais les mener au combat. »

Au fur-et-à-mesure qu’il racontait ; les souvenirs défilaient dans sa tête.

« Nous avons tué des gens innocents, Earth Alchemist, sachez-le. » dit-il en se reprenant. « Ce que nous avons fait est impardonnable, lieutenant-colonel. Nous avons détruit des centaines de vies, anéantis des familles et détruits des rêves. Mais les ordres sont les ordres. Ceux qui se rebellaient étaient aussitôt rapatrié à Central et rejoignaient le camp des lâches. Moi, j’ai continué au front, avec mon groupe. »

Il passa le passage avec sa fiancée, qu’il avait été contraint de tuer, car elle était d’origines Ishbales et, surtout ; car elle l’avait elle-même menacée avec une arme. A ce moment-là, un cruel dilemme s’était exposé au colonel : lui ou elle. Et, égoïstement ; il avait préféré tuer celle qu’il aimait pour pouvoir continuer à se comporter comme un véritable monstre. De plus ; il y avait également l’histoire avec le couple de médecins. Les Rockbell, qu’il avait également tué. Mais cette fois-ci, à cause d’un ordre. Il se rappelait très bien ; lorsque leur vie avait pris fin ; il avait vue cette photo par terre, se noyer dans le sang des deux médecins. Dessus figurait une petite fille et les deux personnes auxquelles il venait d’ôter la vie. Alors, il s’était rendu compte de l’horreur qu’il venait d’accomplir et s’était dit : « Arrête-toi là, Roy … Arrêtes-toi tout de suite ! »

Sans vraiment s’en rendre compte, son regard était redevenu teinté d’une tristesse insondable ; profonde ; amère ; douloureuse … Immonde. C’était le seul mot qui lui venait en tête. Immonde. Il était tout simplement immonde et abject. Roy laissa tomber ses bras sur la table ; prit dans ses souvenirs ; n’entendant quasiment pas la question que lui avait posée la jeune femme en face de lui. Ses mains touchèrent le bois assez discrètement et il murmura presque pour lui-même :

« Je suis désolé … »

Il remarqua le regard de la jeune femme. Hum … Mauvaise idée.

« Oui, j’ai une question. » dit-il en se reprenant. Car je suppose que cette réponse à sut vous satisfaire, vous êtes surtout entrée dans un terrain risqué, à moi de vous poser quelque chose d’embarrassant. »

Oh que non, il n’allait pas la lâcher avec cette histoire de transmutation !

« Qu’avez-vous perdu ? »

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<< J'aimerais terminer sur un message d'espoir. Je n'en ai pas. En échange, est-ce que deux messages de désespoir vous iraient ? >>

|Woody Allen|

La jeune femme voyait bien qu'elle avait ravivé une ancien blessure, enfoui. C'était pas son intention mais il fallait qu'elle sache. Mais la jeune femme ne s'attendait pas à cela. Il y avait un tel dégoùt de lui même dans ses propos qu'elle en fut accablée. Elle ne supportait pas de le voir se détester comme cela. C'était insoutenable. Et puis elle trouvait que c'était un homme merveilleux, seulement comme tout les militaires présent là bas, il avait fait des choses absoluement immonde. Comme on disait toujours, les ordres sont les ordres. La jeune femme regarda la bougie d'un air distrait. La petite flamme qui dansait. Lorsqu'elle leva ses yeux gris perle vers le colonel, il avait l'air attrister. Nina l'était pour lui. Et puis il lui avait narrer ses souvenirs sans se soucier de ce qu'elle pouvait penser, il avait été franc et honnête. Un sentiment de culpabilité la rongeait peu à peu. Elle sentit son coeur se serrer, dire qu'elle avait fait ça pour essayer de le manipuler. La brune se détestait autant qu'il se détestait lui même. En fin de compte, ils se ressemblaient. Et puis, à qui était déstinés ses excuses ? Sûrement aux victimes de la guerre. En effet, Nina avait été trop lâche pour y aller, mais elle ne regrettait pas.
Cette réponse l'avait satisfaite ? Non au contraire, elle avait tout de même regretter de lui avoir poser. Elle avait horreur de faire du mal aux gens et elle voyait bien que le fait de se rappeler de cet événements là le faisait souffrir. Mais évidemment chacun son tour. Elle aurait tout de même voulue lui donner des paroles réconfortante :

-Vous savez mon Colonel, vous n'y êtes pour rien. Vous avez raison, ne ressassons pas le passé, laissez le à sa juste place. Ne l'oubliez pas, mais ne vous rendez pas malade non plus, dit-elle d'une voix douce.

Bon, malgré tout c'était au tour de Nina de passer à la casserole. L'échange équivalent mademoiselle. A son tour de se remémorer cette horrible nuit, de dévoiler son côté le plus sombre. Ca n'était pas le propre d'un alchimiste, de rendre la pareil, que ce soit son ami son rivale ou son adversaire ? La jeune femme éspérait qu'elle n'allait pas fondre en larme devant le colonel, alors elle lui prit son verre d'eau et bu le reste pour se calmer. Après tout, elle n'était pas une pleurnicharde. Ce qu'il avait vécu était tout aussi horrible et il s'en remettait très bien. Seulement la douleur et la peur, lorsqu'elle avait perdue sa main, était toujours ici, caché quelque part.

-J'ai avant tout perdu mon âme. Mais ce que l'on ma voler, c'est ma main.

Joignant le geste à la parole, elle enleva son gant pour le laisser découvrir sa main en métal. Elle baissa les yeux et essaya de controler ses tremblements. Malgré tout, elle se souvenait de sa transmutation comme d'hier. La chose immonde qu'elle avait créer. Pas humaine. Et elle même avait perdu un peu de son humanité en tentant de se prendre pour dieu. Quelle idiote.

-Et puis... continua-t-elle la voix tremblante, Il est où l'échange équivalent dans tout ça !

Maintenant elle était en colère. Elle avait laisser un de ses membres pour rien. Son ami n'était même pas revenu. Et elle avait beaucoup souffert. Elle avait beau l'appeler, il restait introuvable. Pas une lueure de réponse. En même temps, à quoi elle s'attendait. Où est-ce que son âme s'était envolée ? La jeune femme commanda un autre verre d'eau, elle avait été bête cette soirée. Elle l'avait inviter pour rien, "c'est moi qui paye", combien coute trois verres d'eau ?

-Vous prendriez bien quelque chose à manger, mon colonel ? demanda-t-elle.

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Mesdames et messieurs bonsoir à ... Attention à la Marche ! ... Trop tard.

Laisser le passé enfoui à sa place … Laissez-le à sa juste place … Ne pas s’en rendre malade …Ne pas oublier le passé … Il les avait déjà entendues, ces paroles. Un bon nombre de fois. Mais à chaque fois, les visages de ceux qu’il avait tués lui revenait en mémoire. Pas tous. Il ne pouvait pas tous les revoir. Il en avait tué tellement qu’il en avait oublié. Il les avait compté à ses heures perdues. La voix de la jeune femme se faisait douce, aimable, presque réconfortante. Il voyait bien que la question qu’il lui avait posé lui avait rappelé bien des douleurs, mais ainsi ; ils étaient …Quittes.

« J’ai avant tout perdu mon âme. Mais ce qu’on ma volé, c’est ma main. » dit-elle en tremblant légèrement, après avoir avalé le reste du contenu de son verre.

Elle enleva son gant pour laisser apparaître sa main en métal. Roy écarquilla les yeux de surprise. C’était … Assez violent, comme façon de faire. Une colère indescriptible lui monta du fond de ses entrailles pour la jeune femme qui avait osée se prétendre plus haut que Dieu lui-même. Ce comportement, pour lui ; était des plus immatures qu’il n’est jamais vu. Mais comment en vouloir à ces pauvres gens ? La perte d’un être cher était terrible à supporter, Roy le savait. L’Earth Alchemist semblait également culpabiliser pour son acte, car elle tremblait. Une exclamation sortit de la bouche de la brune, ce qui surpris le colonel dans sa méditation sur la question :

« Et puis … Il est où, l’échange équivalent ?! »

La colère perçait sa voix. L’Earth Alchemist était maintenant en colère. En colère contre elle-même. Elle commanda un autre verre d’eau.

« L’échange équivalent, c’est votre main, lieutenant-colonel. Vous l’avez perdue pour avoir tenté de faire revivre quelqu’un qu’on ne peut pas faire revenir. La punition est juste. Même si elle est douloureuse et dure à concevoir. » déclara-t-il un peu durement.

Il s’attendait à une explosion de colère de la part de la jeune femme. Peut-être allait-elle lui hurler dessus sa frustration. D’un côté, elle aurait raison. Mais de l’autre, ce que disait Roy n’était rien d’autre que la vérité. Le colonel plongea son regard dans le sien.

« Mais comme la stupidité humaine n’a pas forcément de limites, vous n’êtes sûrement pas la première ; ni la dernière à avoir fait cet acte. » continua le brun en soupirant. « Je n’ignore pas que la perte d’un être cher est quelque chose de terrible à endurer, mais il faut savoir se résigner à oublier son existence physique. Mais garder une place à cette personne dans la pensée ; c’est la meilleure chose à faire. »

Il se tut un instant, pensif. Il avait plus ou moins la même morale au Fullmetal, mais avec son caractère buté ; chiant et colérique ; il l’avait envoyé promener. L’Earth Alchemist était juste là, devant lui ; assise à cette table, et il lui ressortait à peu près la même chose qu’il avait dit au blond.

« C’est une dure loi. » termina le colonel en se grattant le sommet du crâne en prenant un air calme. « Sinon ; oui, je prendrais bien une salade aux crevettes, lieutenant-colonel. Et vous ? »

Il remarqua cependant qu'il n'avait pas touché à son verre d'eau. Quand il le prit, il remarqua qu'il était vide. En voilà une qui ne s'était pas bien gênée ... Le colonel se tourna vers le serveur et lui demanda gentiment de carrément lui apporter une carafe d'eau. Puis il se reconcentra sur la jeune femme.

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<<Un ennemi visible, vaut toujours mieux qu'un ennemi caché.>>

L'échange équivalent... Sa main... Une punition. L'avait-elle mérité cette punition ? Bien sûr que oui. Elle l'avait mérité. C'était de sa faute tout ça... Les morts. Ne. Reviennent. Pas. A. La. Vie. C'était comme ça et puis c'est tout. On ne pouvait pas faire autrement, il faut vivre avec. Même si c'est dur à supporter, même si les blessures ne cicatrisent jamais complètement. Il fallait continuer à vivre, il fallait avancer. Parce que c'était comme ça. Elle ne cria pas car elle savait que c'était inutile, même si elle aurait bien aimer le faire. Et puis à quoi bon. Est-ce que crier sa douleur et son effroi allait la soulager ? Il faut dire qu'elle avait essayer il y a bien longtemps mais depuis ses larmes n'avaient plus coulées. Comme si elle avait été privée de ses sentiments. La jeune femme remit son gant à sa main de fer. Des milliers de personnes s'étaient retrouvés comme cela, sans membres. Mais eux, n'avaient pas vu ce qu'elle a vu. Nina releva sa tête pour observer Mustang. C'était à lui de la conseillé. Etrangement venant de lui, ces paroles étaient réconfortantes. Il faut dire qu'on lui avait déjà parler ainsi. Mais étrangement, sortant de la bouche de son colonel, les paroles prenait un sens. Nina avait la gorge serré, elle se disait que pleurer lui enlèverait peut être un poids mais ses yeux restaient secs. Finalement le Roy Mustang allait commander une salade. Tant mieux, l'addition lui donnerait l'assurance que cette soirée n'aurait pas été vaine. Qu'elle aura été réelle.

"-Ro... Colonel, se reprit-elle.

Qu'allait-elle lui dire ? Qu'elle se sentait mal ? Qu'elle était désespérée ? Bah non. Ca n'était plus le cas. Maintenant elle se sentait légère. Libéré. Heureuse en somme et elle ne savait meme pas pourquoi. Rien que le fait de vivre sûrement... De pouvoir éprouvé la douleur et puis aussi l'affection, l'admiration. Ca lui rappelait qu'elle était à sa place sur cette terre.

"-Euh, je n'ai pas faim.

Lorsque le serveur apporta la carafe d'eau, la jeune femme se servit instinctivement. Elle fini son verre et dit à son Colonel qu'elle allait juste faire un tour aux toillettes. Elle y alla et se dit qu'elle n'aurai pas du boire autant d'eau ! Nina se lava les mains et regarda un instant son reflet dans le miroir. Toujours la même, brune aux yeux gris. Mais sa peau était étrangement pâle. Elle secoua sa tête pour se remettre les idées en places. Bon, fini de cuisiner Roy Mustang. Elle avait eue tout ce qu'elle avait voulue savoir mais c'était au prix de quelques efforts. On a rien sans rien. Malgré tout, elle doutait que cette épisode de la guerre d'Ishbal puisse lui faire rattraper son retard. Et même si c'était le cas, elle ne l'utiliserait pas... C'était trop cruel et vraiment pas son genre. Pourtant elle s'était juré de se donner les moyens d'atteindre son objectif. Mais là... Si ton chemin est une impasse, il te suffit d'en trouver un autre. En tout cas elle était certaine que lui, n'hésiterait pas une seconde si il voyait qu'elle était une entrave, il la balancera. La jeune femme secoua ses long cheveux aubrun et revint s'installer à sa table. Elle sourit joyeusement et même un peu naivement.

"-Vous pourriez me décrire les autres membres de l'équipe, mon colonel ?

Finalement c'était agréable de l'appeler "mon colonel". C'était un peu comme un signe d'appartenance, bien que cette idée là la faisait rire intérieurement. Et elle était son lieutenant-colonel. La jeune femme était sous ses ordres. En tout cas, elle savait qu'elle était la deuxième plus gradé de l'équipe, ce qui était rassurant. Elle avait déjà assez de fil à retordre avec l'alchimiste de flamme ! Et puis le Colonel ne la voyait pas comme une menace ce qui était rassurant. Nina avait envie d'en savoir plus sur le groupe que formait son équipe. Y avait-il d'autres femmes, quelles étaient leurs compétences, leurs grades, leurs caractères...

[ Désolé pour le temps de réponse j'ai été très occupée ! ]

**I `m** « **Invité** » & Invité

Les routes qui ne disent pas le pays de leur destination sont les routes aimées.

« Ro … Colonel. »

Il fronça les sourcils. Son « avertissement » avait visiblement eut de l’effet et il se sentait heureux de ne pas avoir eut droit à une séance de cris.

« Euh, je n’ais pas faim. »

Félicitations, Roy ; tu seras le seul à manger quelque chose. Enfin bon. Passons ce petit détail. La carafe demandée fut servie. L’Earth Alchemist s’en saisi instinctivement et Roy la regarda une nouvelle fois finir son verre. Il sourit. Pourquoi la jeune femme avait-elle autant soif ? Elle s’excusa et s’en alla. Roy se retrouva seul. Il ferma les yeux, réfléchissant, en recroisant les bras sur son torse ; pensant à tout et à rien. La jeune femme avait tentée de faire revivre quelqu’un. Mais … Qui ? se demandait-il. Qui était cette personne ? Le colonel soupira bruyamment et remarqua que le serveur lui apportait son assiette.

« Et la jeune femme avec vous ? »
« Elle n’a pas faim. Merci. »
« Très bien. »

Et il repartit. Hm … Le colonel regarda son assiette avec un air vaguement intéressé. Salade aux crevettes. Il grogna en se saisissant de la fourchette en en commençant à couper sa salade. La jeune femme revenait quand il mettait sa première feuille dans la bouche, sa serviette posée sur les genoux. Il haussa un sourcil et avala tranquillement.

« Vous pourriez me décrire les autres membres de l’équipe, mon colonel ? »

Il posa sa fourchette et s’essuya les mains en prenant un air calme, puis déclara :

« Eh bien ... Il y a l’adjudant Fuery, un jeune homme expert en techniques de communications. L’adjudant-chef Falman ; un homme à la mémoire à toute épreuve. Le sous-lieutenant Breda, quelqu’un d’extrêmement intelligent malgré ses apparences d’homme détendu. Le sous-lieutenant Havoc … Qui prend des initiatives assez rapidement. Et le lieutenant Hawkeye, une experte en arme à feu ; notamment le sniper … En quelque sorte mon garde du corps. »

Il laissa un temps de silence histoire de bien faire comprendre au lieutenant-colonel qui lui faisait face qu’il serait plutôt compliqué de tenter quoi que ce soit contre le grand brun. Pour une seule et unique raison qui ne se traduisait qu’en seulement deux mots : la confiance. Oui. Roy faisait extrêmement confiance à ses subordonnés ; de Fuery à Havoc. Sans oublier Riza Hawkeye ; la personne à laquelle il avait confié ses arrières et l’ordre de le tuer de sang-froid s’il s’écartait de son chemin. Attention, lieutenant-colonel ; les apparences sont souvent très trompeuses … avertissait le regard de Roy quand il le posa sur celui de la jeune brune. En somme ; tenter une attaque contre le colonel ; quelle qu’elle soit ; serait se traduire en suicide.

« D’autres questions ? » demanda-t-il alors en piquant une crevette et en la mettant à la bouche.

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Une soiré avec le colonel [Pv Roy]

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