Haru ~

Lointaines, les souffrances de l’enfances et les douleurs du cœur. Oubliés, les joies et les sourires sincères. Existantes, les peurs et les doutes, la haine er la colère, la tristesse et la folie. Le temps passait trop vite, bien trop vite pour moi. Aujourd’hui, la bête qui vivait dans mon corps me faisait souffrir plus que jamais. Assise dans un fauteuil dans mon salon, je fixai le verre d’eau que je m’étais préparée comme tout le matin. Je toussai un peu, rien de grave comparé à d’habitude. Ma tête enfouit dans mes mains je fronçais les sourcils. J’avais une pointe au niveau du cœur et une impression abominable d’être transpercé par une lame. Je me hâtais de sortir une pilule de ma petite boite bleue et de l’avaler à l’aide de l’eau. Combien de temps tout ce cirque allait il continuer ? Suis je condamnais à garder la Bête au fond de moi jusqu’à ma mort ? Cette maladie incurable allait elle me hanter jusqu’au bout ?

Mes recherches sur la pierre philosophale ne me menaient nulle part. Je tournai en rond depuis un long moment sans rien trouver et la maladie qui me torturait de plus en plus me fit prendre une décision. Il fallait que je prenne du repos. Un temps calme ou je ne ferai rien d’autre que dormir et lire. Et c’est pour cette raison que ce matin, après avoir emballer toutes mes affaires dans ma valise sans oublier mes médicaments je fermai la porte de chez moi pour partir en direction de la gare. Je posais machinalement un pas devant l’autre sans grande conviction. A vraie dire je ne voulais pas du tout partir de la ville pour me terrer à la campagne mais je sentais bien que mon corps ne suivait plus. Je n’aime pas beaucoup Resembool. Je n’ai rien contre ses habitants et ses vaches mais cet endroit isolé de tout enfermer dans une certain solitude me rappelait de mauvais souvenirs enfuient en moi.

Le paysage défilait sous mes yeux, petit à petit nous pouvions voir les grandes étendus de prairies et de champs. Je fermai un instant les yeux essayant de me convaincre que c’était une bonne solution de partir loin de la ville. Je soupirai. En faite, ne rien faire m’énerver énormément et le long voyage en train était vraiment insupportable. Pour me consoler je sortis un livre de mon sac et continuai sa lecture. Qui sait ? Peut être y aurait il d’autre information concernant la pierre dans ce village perdu au milieu de nul part ?

Enfin arrivée, je fermai mon livre et pris d’une main ma valise pour sortir dehors. L’aire fraie me fit tout de suite du bien. Il y avait quand même pas mal de monde sur ce quai et connaissant mon fabuleux sens de l’orientation j’avais peur, même dans un tout petit endroit, de me perdre facilement. Surtout que j’étais venue à l’improviste sans réserver de chambre pour dormir ayant l’habitude de ne jamais rien prévoir. Mais c’est au moment où j’allais partir que j’entendis des hurlements qui attirèrent tout de suite mon attention.

Au voleur !! Arrêtez les !

Même a Resembool il y a des voleurs …. On n’est jamais tranquille ! Je m’approchai un peu plus pour mieux comprendre la situation. Une famille de quatre était en train de crier des jurons aux voleurs fuyant à dos de chevaux. Je fronçai les sourcils en entendant les gens qui riaient en regardant la pauvre famille rageant après les voleurs. Décidément les gens se rient toujours du malheur des autres … Bon … Pas question d’utiliser l’alchimie vu que je suis censé me Reposer. Je décidai tout de même de leur demandai si tout allait bien. Je m’approchai donc d’eux et dans un sourire je dis :

Ca va ? Rien de casser ?

En relevant un peu la tête je m’aperçus que quelqu’un d’autre était venu prendre des nouvelles de la petit famille. Je fixai l’inconnu : peau matte, yeux rouge. Surement un Ishbal. Mieux valait ne pas avoir de problèmes avec lui, vu qu’ils détestaient ceux qui utiliser l’alchimie.

Haru ~

« Vous avez l'air courageux ! Nous vous donnerons ce que vous souhaitez mais nous avons besoin de nos valises ! »

Ah, ah ! Pour une fois que ce n’est pas Haru qui était mêlée, par un malheureux hasard, aux affaires des autres ! Elle regardait l’Ishbal face à elle qui avait l’aire ravit d’aider la famille de victime ! C’était le bon moment pour Haru de filer vite d’ici avant que les ennuies s’acharnent de nouveaux contre elle. Surtout que le but de sa venue à Resembool était le Repos. Mais bien sur, il fallait que la veille s’y mette aussi à la regarder, les yeux suppliants. Haru soupira légèrement. Bon après tout ca sera vite fait d’aider ces gens ! On attrape les bandit, on leur met la fessée, on récupère les valises, et hop l’affaire et réglée !

Bon et bien je vais vous aidez moi aussi. Je n’ai rien à faire d’autre et quelques exercices ne me feraient pas de mal.

Haru avait dit ça tout naturellement, pourtant ca devait être plus que bizarre de voir une jeune fille toute « innocente » se proposait à massacrer, oui car c’est ce qu’elle contait faire, les agresseurs d’une famille de quatre. Elle se contenta de sourire poliment comme on lui a toujours appris à faire puis elle regarda l’Ishbal et le détailla. A première vu il avait l’aire d’être pauvre, mais ca ce n’était pas étonnant pour un Ishbal, et plutôt inoffensif. Mais Haru avait apprit à ne pas se fier aux apparences et même si il semblait ne pas être agressif que fera-t-il si il apprenait que la jeune fille était une alchimiste ? Mieux valait le garder secret. Alors Haru se décida à laisser dans ses poches ses mains où était tatoué deux cercles de transmutation.

Je me présente : Haru Kimino et vous c’est ….

La famille se présenta un à un mais elle avait posé la question plus à l’intention de l’Ishbal qu’aux autres. D’ailleurs, leurs noms, elle les avait déjà oublié !
La famille prétendait tenir un ranch dans le coin. A vraie dire y aller n’enchanta pas tellement Haru qui aurait préférai partir tout de suite à la poursuite des voleurs et vite régler cette histoire. Mais elle décida de ne pas commencer à râler comme elle avait l’habitude de faire et de suivre la petite troupe jusqu’à la demeure de la famille. Arrivait à destination Haru avait mal aux pieds et avait tenu sa valise si fort que sa main lui faisait affreusement souffrir. Son autre main, toujours dans sa poche, serrait la boite bleue qui contenait les médicaments de la jeune femme. D’ailleurs Midi approchait, il fallait qu’elle prenne une petite pilule blanche.

PNJ  Mère de la famille : Rassurez moi, vous savez monter à cheval ?

Des chevaux ? Ca faisait une éternité qu’Haru n’avait pas chevauché l’un d’eux mais pour elle, rien à craindre ! Petite, elle faisait souvent des courses à cheval avec les voyous de son village. Voyou … Elle l’était aussi. La pire gamine qu’on l’on avait jamais vu ! Elle se battait comme une sauvage, mangeait comme un cochon, était impertinente (elle l’est toujours d’ailleurs) et désobéissait à tous ce qu’on pouvait lui dire. Et les chutes à cheval elle connaissait tellement bien qu’elle n’en avait plus peur. Mais par contre était ce la même chose pour l’Ishbal ? Elle se tourna vers lui pour regarder sa réaction.