Bah euh... J'veux juste appeler mon p'tit frère quoi. [ PV ; Lucian ]

De retour dans la pitoyable vérité de mon job de larbin de l'état. C'est désormais certain, mis à part le fait qu'il me fallait ce rôle pour retrouver le corps de mon frère, je n'ai jamais eu que des ennuis en tant qu'alchimiste d’État. Enfin peu importe, c'est trop tard maintenant je dois assumer. Puis faut avouer que grâce à mon grade et à cette fameuse montre en argent, Alphonse et moi avons pu bien plus évoluer avec que si nous avions continué seul. Je soupirai longuement en repensant à tout ce qui m'était arrivé depuis que l'on m'avait attribué le titre de « FullMetal ». Et plus particulièrement à ces derniers jours qui avaient été particulièrement mouvementé.

Je descendis du train. Je revenais de Resembool et posai le pied à la gare de la ville de l'Est. Évidemment, encore une fois je n'étais pas là pour tourisme. J'avais des frissons rien que de penser que j'étais là pour bosser. Enfin, qu'il en soit ainsi. Valise à la main je m'avançai dans la gare et regardai autour de moi. Cela me faisait bizarre de me promener ainsi dans une gare sans Alphonse. Cela faisait longtemps que je l'avais laisser à Rush-Valley avec Winry. D'ailleurs, j'aperçus une cabine téléphonique. C'est le moment de lui raconter toutes ses malheureuses péripéties avec Mustang. Je fronçai les sourcils, m'avançai vers le cabine et mis ma main libre dans ma poche. J'en ressortis quelques petites pièces de monnaie. Il n'y en avait bien entendu par assez pour passer ne serait-ce que une ou deux minutes au téléphone. Je regardai ces pièces, décidément malchanceux et blasé et les remis dans ma poche. Je fis de nouveau un long soupire puis je pris une inspiration en me retournant et en marchant vers la sortie. Une fois dehors, je pris un grand bol d'air. L'air était frais et une petite brise faisait s'envoler les mèches blondes qui étaient posées mon front. La dernière fois que j'avais le pied dans cette ville, il faisait tellement mauvais que à n'importe quelle endroit où nous allions, ça sentait le chien mouillé. D'ailleurs, c'est ici qu'Alphonse avait ramassé le chat... Enfin bref. Je marchai quelques minutes en direction du QG de l'Est. Quelle serait ma mission cette fois-ci ?

J'arrivai devant le grand drapeau vert du QG et les grandes grilles qui 'apprêtaient à s'ouvrir pour me laisser entrer. Décidément, tous les QG se ressemblent, aucune originalité suivant les régions. Je rentrai donc, avec quelques frissons. Peut-être parce qu'il ne faisait pas particulièrement chaud ou peut-être aussi parce que je redoutais à qui j'allais avoir à faire en arrivant là dedans. Si je vois Mustang, quelle réaction allais-je avoir ? Non, c'est impossible de la voir ici. Dans l'état où il doit être... Je ne peux m'empêcher de sourire en pensant à ça. C'est mal je sais. Enfin bref, ne ressassons pas un peu plus ce mauvais épisode. Franchement, ça vaut vraiment pas la peine.

Donc, je rentrai dans le QG de l'Est et frottai mes bottes sur le tapis avant d'entrer. Je regardai tout les gens qui travaillaient avec précaution et soin dans le bâtiment. Bzzz, bzzzz. De vraies abeilles travailleuses ne se souciant que d'elles et de leur misérable salaire. Ne faisant que le stricte minimum. Ah la la, et on appelle ça une armée ?
Je m'avançai doucement vers la dame posait toute la journée à l'entrée et posai ma montre en argent sur le contoir.

«

»

Elle me regarda d'un air «je m'en foutisme » très profond et qui me fit être assez fier. En effet, elle était au téléphone et je l'avais coupé au milieu d'une conversation au combien intéressante sur les chaussures qu'elles mettraient pour la fête de ses vingt ans mariage. Une conversation certainement partagée avec sa meilleure amie avec le téléphone du quartier général. Bien entendu, qui aurait bien pu en cette agréable journée interpeller la secrétaire du quartier de l'Est. Désolé ma p'tite dame mais je bosse moi. Elle raccrocha après un léger « on me demande, désolée ». Je fis un sourire et rangeai ma montre dans ma poche. Elle pris un carnet et regarda attentivement.

«

Veuillez patienter sur le côté s'il vous plaît, quelqu'un viendra certainement vous chercher.

»

Certainement ? C'est pas sûr et en plus il faut que je poirote ? Je fis une grimace, pris me valise et me dégageai de là. Je regardai dans tout le hall à la recherche d'une cabine où téléphoner. En espèrent que cette fois, il n'ait pas besoin de payer ou que mon titre me servirait à quelque chose. A peine je m'avançai un peu que la secrétaire se remise à parler dans le vide avec sa copine. Mais comme c'est professionnel. Enfin, j'arrivai devant la cabine et l'examinai. Naaaaan ! J'ai pas assez pour ici non plus. Je regardai autour de moi à la recherche de quelqu'un qui pourrait me débloquer le téléphone, juste pour un coup de fil. Pour le FullMetal quoi... A priori, personne n'avait l'air préoccuper de savoir si mon appel était important ou non et si je m'appelais Edward Elric ou pas. Argg. Bon. J'interpellai la première personne qui arrivait près de moi sans vraiment me rendre compte de ce que je venais de faire.

«

»

Je fis maintenant attention à la personne en face de moi. Bazar, c'est quoi cette tenue ? Et puis, depuis quand les gens ont le droit de se promener en étant aussi grand ? …

«

»

Merde. Il a pas l'air vraiment commode. D'ailleurs, je l'avais jamais vu lui. Je baissai la tête – oui parce que pour lui parler j'avais vraiment besoin de la lever – et regardai à la hauteur de ses hanches qui était à peu près à la hauteur de mon torse. Une montre. Évidemment. J'avais déjà eu affaire avec des alchimistes d’État un peu strange, mais là ça confirme bien ce que je pensais. Faut vraiment être spécial pour être pris ici. Mais ça, c'est aussi mon cas.

**I `m** « **Invité** » & Invité

Le soleil se levait à l'horizon et de ses doux rayons venait caresser la bâtisse d'un petit logement de fonction. Le soleil était apparu énergie en cette mâtinée et tandis que de ses impétueux faisceaux tentaient de traverser la vitre du petit bâtiment tout en brique blanche on pus entendre quelques faibles grognements échapper de l'infrastructure. À la porte se présentât d'entré se présentât une jeune femme en uniforme qui ne tardait pas à investir le bâtiment sans même prendre la peine de frapper à la porte avant.
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"Je vois que comme d'habitude on traine au lit... c'est vraiment pénible de devoir être derrière vous chaque
matin. Franchement que seriez-vous sans moi ?!"

"Un homme heureux qui pourrait faire une grâce mâtinée tranquille ! "

"Ce que je veux c'est que vous vous leviez. Je vous laisse 5 minutes pour être prêt passer ce délai les choses risque de prendre une tournure dépréciable pour vous."

« Excusez-moi... »

« Euh, vous auriez un peu d'argent pour appeler quelqu'un ? »

"De l'argent ? "

"Tiens, normalement ça devrait suffire. "

"Et petit dépêche toi de donner ton coup de file et de partir d'ici les grattes papier dans le coin sont pas les gens les plus sympa du monde. "

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Et c'est sur ces paroles que je me dirigeai d'un pas nonchalant vers la porte d'entrée.
À cet instant, le lieutenant-colonel Lucian n'a pas encore idée qu'il vient de rencontrer l'un des alchimistes les plus doué de tous les temps. S'en allant vers une sieste tant espérée, il ne sait pas encore qu'il à peut être touché un point sensible de l'orgueil du FullMetal.

L'homme qui paraissait finalement plutôt agréable me donna assez d'argent pour appeler Alphonse pendant une bonne dizaine de minutes. Je le remerciai d'un coup de tête et me retournai en enfonçant les pièces dans la petite fente appropriée. Je pris le téléphone entre mes mains et commençai à composer le numéro. Quand, j'entendis la voix de l'homme a qui j'avais emprunter de l'argent me diriger de nouveau quelques paroles. Je me retournai, les yeux ronds. Je grinçai des dents et fronçai les sourcils. Pe... Petit ? Je serrai les points. Mais merde ! C'est pas vrai !

«

» Lui criai-je avec colère.

Calmons-nous. Ce n'était peut-être pas censé me vexer. C'était peut-être juste une appellation amicale. De toute façon, ce n'est pas moi qui est petit mais lui qui est grand. Je vois pas pourquoi ce serait moi le minus dans l'histoire mais pourquoi pas lui l'asperge ! Enfin peu importe. Je le regardai, il avait l'air perplexe et assez étonné. Enfin, maintenant que le mot... Petit m'est à peu près sorti de la tête et que je peux presque lui pardonner, je le regardai et me rendais compte que finalement, peut-être que c'était un mec bien. Si je peux me permettre de le citer, « les grattes papier ne sont pas les gens les plus sympa du monde ». J'avais tellement envie de crier un grand : t'es mon pote toi, tu penses pareil que moi ! Mais, bien entendu, je n'allais pas le faire car il faut bien paraître un minimum classe devant les gens. Enfin bref.

«

»

Je fis une petite pause et fis un léger sourire.

«

»

Je lui déclarai cette phrases sur le ton le plus calme que je pouvais en faisant un petit signe de la tête en désignant sa montre à gousset. Je soupirai très légèrement et remarquai que je tenais toujours la téléphone entre mes mains et que la machine avait annulé l'appel et n'avait pas prise en compte les pièces déjà insérées en les rejetant dans une autre petite fente. Je repris les pièces et posai mais gardai le téléphone entre mes mains. Non, je le reposai quelques secondes après et regardai l'homme en me grattant la tête les pièces dans l'autre main.

«

- paradoxalement je faillis m'étouffer par les derniers mots que j'avais dit -

»

J'avais désormais affiché un sourire idiot en réponse à ma mauvaise blague. Quoi qu'il en soit je m'attardai là. Puis, j'avais l'air crétin. Déjà pour toutes les conneries que je venais de dire en seulement une ou deux minutes. Puis en suite, parce que j'avais son argent, entre mes mains et que au lieu de m'être énervé sur lui toute à l'heure j'aurais dû ne pas m'en faire et appeler mon frère car c'était plus important. Maintenant, j'étais comme un con car j'avais engagé la conversation et que ça allait sûrement durer longtemps. M'enfin bon, pour l'instant a part mon appel à Alphonse qui pouvait attendre – vu ce que j'avais à lui dire, c'était pas vraiment important – et celui qui voulait me voir dont je ne sais même pas le nom, je n'avais donc pour l'instant rien à foutre. Donc tant qu'à faire. Autant taper la discut'.

**I `m** « **Invité** » & Invité

Un cris, venait de se faire entendre. Résonant encore avec ferveur dans cette immense bâtisse administrative. Devant un jeune garçon à la veste rouge, le lieutenant-colonel Lucian venait de e figé surpris par la voix du jeune garçon. Autour d'eu bureaucrate, grattes papier ou simple soldat semblaient continuer leurs taches journalière, mais pour l'alchimiste le temps venait de se figer à l'instant.
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« D'après ce que tu dis je peux en déduire que c'est pas la grande amitié avec tous ces petits ouvriers soumis hein ? »

"En effet, j'ai un peu de mal avec le côté formel, robotisé et administratif de l'armée, mais j'espère que cette information restera entre nous"

« Alors comme ça, toi aussi t'es alchimiste d’État pas que par plaisir ? »

"Ne t'en fais pas pour ce que tu as dit juste avant, au vu de tes capacités il y a peux de chance que tu perdes ta place d'alchimiste d'état pour si peux, et puis au vu des nombreux meurtres d'alchimiste d'état ses derniers temps l'armé est en manque d'effectifs. Au faite je présent je m'appelle Lucian Valentine, l'alchimiste invulnérable. Je suis ravis de faire ta connaissance FullMetal. Si tu veux réellement savoir pourquoi je suis devenu alchimiste d'état je te propose de m'accompagner à l'extérieure, ici on dit que les murs on des oreilles."

Et toi me racontera tu en échange quel raison à pus pousser un jeune garçon comme un toi à devenir un chien de l'armé et que fais le FullMetal dans un endroit aussi ennuyeux que le QG de l'est en dehors du fait que tu cherchais un téléphone ? "

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En cette fin de mâtinée beaucoup de questions avaient été posées, mais encore plus important, deux hommes dont les idéo ne sont peut être pas si différent que ça venait de se trouver dans un monde pourtant bien vaste. Que naitra'il de la rencontre des ces deux hommes qui en pleine connaissance de cause ont accepté de devenir les outils de l'armée.

J'écoutai l'homme qui se tenait devant moi intéressé et avec sympathie. Évidemment, il n'avait pas tardé à me reconnaître et à deviner que j'étais le FullMetal. Je vous avoue que ça me donne un peu plus confiance en moi cette histoire. Ça prouve que je suis vraiment connu, et ça, c'est la classe. Si seulement tout le monde ne prenait pas Alphonse pour le FullMetal... Enfin bref. Il se présenta à moi sous le nom « d'alchimiste invulnérable ». Intéressant. Cela devait avoir un rapport alchimique avec sa combinaison. Quelle technique utilisé-t-il pour avoir le tel nom d'invulnérable ? Ça devait être vraiment impressionnant. Je lui poserai la question. Mais en tout cas, je commençais déjà à bien apprécier cet homme. En effet, c'était tout ce que j'avais auparavant pensé. Des pensées semblables aux miennes... C'est quelque chose qu'on ne trouve pas souvent. Je le regardai. Ça allait être une conversation je pense instructive. J'allais peut-être apprendre des choses. Des choses, plus de choses sur mes propres objectifs. Je me rappelai que j'avais toujours la monnaie dans ma main bionique cachée par un gant blanc et regardai du coin de l’œil l'appareil téléphonique placé derrière moi en tournant légèrement la tête. Tant pis. Je mis les pièces dans ma poche. Je pense qu'Alphonse n'attends pas spécialement d'appel de ma part, ça peut attendre. Et pour la personne que je dois voir... Peu importe, elle n'avait qu'à pas me faire glander comme un couillon.
Cependant, quelque chose dans ses paroles m'interpella et me fit grincer des dents. En effet, j'ai vraiment envie de le suivre pour qui me raconte toutes ses malheureuses péripéties. Cela me fera du divertissement et puis peut-être que, comme dit plus tôt je pourrais en apprendre plus sur le pierre Philosophale ou toutes ces autres choses que je recherche et où j'ai soif d'apprendre. Mais, le fait, qu'en contre partie, je dois après lui raconter la mienne d'histoire... J'avais déjà une boule au ventre rien que d'y penser. Comment pourrais-je lui raconter ça... "Bah j'ai voulu faire revivre ma mère donc j'ai fait une transmutation humaine ce qui est formellement interdit. Donc à cause de moi, l'âme de mon frère est accrochée à une armure et personnellement j'ai deux membres bioniques. Et c'est donc parce que j'ai vu la fameuse porte que je suis si géniale et que j'arrive à faire de l'alchimie sans cercles !" Youhou ! C'est une tellement belle histoire à raconter. N'importe comment, avec n'importe quel ton, je pourrais la raconter cent fois de cent tons différents, j'aurais toujours honte. Non. Je ne peux pas me risquer de lui dire alors que je le connaîs à peine. Et puis, jusqu'à présent toutes les personnes avec qui j'en avais parlé l'avait deviné par la très suspecte armure d'Alphonse. Et puis, avec toutes ces personnes qui se battent pour garder notre secret, je ne peux pas le dire au premier inconnu qui vient juste parce qu'il me dira un ou deux trucs d'intéressants pour moi. P't'être même que rien ne m'intéressera vraiment dans son histoire. Mais... J'ai envie de l'entendre. Enfin bref... Ma curiosité maladive et mon entêtement me tuera.

«

»

Nous nous avancions vers la sortie du QG, ma boule au ventre persistait et ne diminuait malgré les pas à l'air pur que je faisais. Et puis, s'il me raconte toutes ces choses... C'est vrai, je le sais, je l'utilise tout les jours. L'une des règles fondamentale de l'alchimie. On a rien sans rien. C'est comme ça. Si je ne lui raconte rien en échange et qu'après je me dit alchimiste ça va la foutre mal. Je mettrai un vrai coup de poignard dans ma fierté. Enfin peu importe.
Nous nous installions au pied d'un arbre, à l'ombre. Il y avait toujours ce vent frais qui fouetté mes joues et qui me donnait plus de frissons que j'en avais déjà. Je me mis en face de lui et pris quelques secondes avant de prononcer une quelque conque phrase. Je me raclai très légèrement la gorge et lui fit un sourire un peu idiot mais que j'affichai souvent donc les gens devaient avoir l'habitude.

«

»

Quand je parlais d'alchimie, j'étais une autre personne. Une toute autre personne, rien que dans ma façon de parler. J'étais beaucoup moins vulgaire, ma voix avait une intonation beaucoup plus sérieuse et vraiment plus intéressée. C'est comme lorsque je me plonge dans un bouquin parlant de cette science universelle dont je suis tant connaisseur et obsédé. Pourtant, c'est à cause de cette alchimie meurtrière que j'ai raté ma vie et ma jeunesse, que j'ai perdu le corps de mon frère et que de nombreux êtres humains sont morts. Et c'est malheureux, mais cette science m'intéresse vraiment malgré toutes ces contraintes. En plus que j'en sois vraiment intéressé, je la comprends avec une grande facilité et j'aime beaucoup en savoir plus sur celle-ci. Et ça devait se percevoir dans mes yeux que l'alchimie avait en moi une grande attraction. Dès qu'on parlait d'elle, je ne pouvais m'empêcher de ramener ma fraise. Enfin bref, c'est comme ça. Ce n'est plus la peine de se lamenter. Faut voir aussi les bons côtés, même si c'est en parti par mes erreurs en rapport avec l'alchimie que je suis là désormais, elle m'aide quand-même beaucoup à me sortir de toutes les épreuves que j'ai vécu. Et c'est pas plus mal.

**I `m** « **Invité** » & Invité

Le jeune garçon qui se tenait face au lieutenant-colonel semblait songeur. Les phrases de l'alchimiste invulnérable semblaient résonner en lui. Allait-il lui révéler son terrible secret à un homme qui n'est encore que pour lui un sinistre inconnu ?
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"Alors, tu veux savoir à quoi sert cette armure et d'ou me viens ce surnom hein ? Alors ouvre grand tes oreilles l'alchimiste de génie et profite bien du cours. Tout d'abord, cette armure est une bonne protection qui à tout moment peut aussi me servir d'arme. "

"Mais au-delà de cette utilisation standard pour un alchimiste, cette armure me sert avant tout de circuit conducteur. Je vais te montre dans un instant d'ou me viens mon surnom, mais avant ça laisse moi t'expliques la théorie de ma technique pour que tu puisses bien en saisir le principe. Comme tu le sais surement, l'homme possède un nombre incroyable de nerf et de terminaisons nerveuses géré par son système nerveux. Le système nerveux est comme un grand centre de commande qui contrôle à la fois les organes, les muscles, mais sert également à véhiculer les informations sensorielles et motrices du corps. Tout cet échange d'information entre le système nerveux et le cerveau se fait à l'aide de petites impulsions électriques appeler " potentiel d'actions". Mon alchimie consiste à reproduire ces impulsions électriques et cela dans le but de re-paramétrer mon système sensoriel, mais aussi de pouvoir plonger mon corps de façon artificielle en état de stresse pour produire à volonté des substances telles que l'adrénaline pour décupler mes capacités physiques. Mais je pense qu'un peu de pratique vaut parfois mieux que tant de bla-bla pour illustrer tout ceci. "

"Tout d'abord il me faut créer un courant électrique qui servira d'impulsion nerveuse capable de modifier mon système sensoriel. Pour cela j'utilise, mais gant marqué de cercle de transmutation pour arraché des électrons à la matière et ainsi créer de l'électricité statique."

" Cet arrachage d'électron produit dans mon corps forme de l'électricité statique, qui du à la différence de charge avec l'écorce de l'arbre vas être repoussé jusqu'au milieu conducteur le plus proche et c'est la que mon armure intervient. Étant composée de métal, mon armure fait un excellent circuit électrique pour conduire ces électrons qui ont maintenant pris la forme d'un courant électrique et que je peux redirigé avec mon autre main à l'endroit précis ou je veux modifier les récepteurs sensoriels. Le plus dur dans cette technique est de connaitre à quel endroit il faut envoyer cette impulsion électrique ainsi que son intensité et cela en une fraction de seconde. "

"Quand en plein combat je combine cette technique d'insensibilisation à la sécrétion des différentes hormones qui me donne la possibilité d'utiliser mon corps à son plein potentiel plus rien ne peux m'arrêter à moins qu'on me tue sur le champ ou qu'on me coups les membres. Voila d'ou me viens ce surnom et toi d’où te viens celui de FullMetal et pourquoi un jeune garçon comme toi à t'il décidé de rejoindre l'armé ?"

"S’il y a des choses que tu ne veux pas me raconter ne te force pas, ont tous nos secrets."

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Au jeune garçon, Lucian venait de montrer tous les secrets de la technique qui avait fait de lui un alchimiste d'état. Mais contrairement à ce que pouvait croire le jeune garçon, l'alchimiste invulnérable ne l'avait pas fait pour obtenir quelque chose en retour tel que le veut la loi de l'échange équivalent.

M'appuyant de ma main bionique sur le sol, j'écoutai très attentivement l'homme en face de moi. C'était assez incroyable. Sa technique de combat était unique et impressionnante. De plus, il avait dû user d'une capacité à inventer et à réfléchir inimaginable. Enlever une partie de la matière et arriver à retransmettre la force des électrons dans son propre organisme c'est une technique vraiment admirable. Cela a dû lui prendre des années avant d'arriver à ce résultat. De suite, on comprend bien mieux son surnom. Et je dois dire, qu'avec sa petite démonstration je suis pleinement convaincu. Comme si il n'éprouvait plus rien. Il n'avait rien senti en se plantant cette pique de métal dans la main. Ni même le moindre petit picotement, ni même un petit bruit de très légère douleur lorsqu'il la rentra assez violemment dans la pomme de sa main. Je n'avais vu une technique aussi parfaite. Même si j'en ai déjà vu des mecs aux idées de génie, j'avoue que là c'est la meilleure technique que j'ai pu apercevoir. Seul la main avait signaler qu'il y avait blessure en faisant couler un assez convenable flot de sang. Et puis, ce type, assez grand et d'une musculature très correcte, si ses capacités de combat augmentait en plus qu'il ne sente pratiquement rien il devait vraiment être un adversaire coriace. Personnellement, en sachant avec autant de détails sa technique, je vais vraiment faire attention à ne pas le froisser. Dans ce genre de circonstance, quelques tours de passe-passe ne pourront pas vraiment me sauver. Enfin, quoi qu'il en soit, après cette fulgurante démonstration, c'était à mon tour d'expliquer ce que je faisais ici. Pourquoi si jeune j'étais devenu le larbin de l'armée. Ma boule au ventre qui avait disparu revint assez subitement. Je pris une grande inspiration. Je pensai à toutes les épreuves qu'avec Alphonse nous avions vécu pour arriver là. C'était certainement de là que me venait cette pression au ventre. C'était le come-back des souvenirs si je racontai comme j'étais devenu alchimiste d’État. Alors, tout en respirant aussi profondément, dans un élan de courage, j'enlevai délicatement mon gant blanc qui caché mon auto-mail. Je mis le gant dans ma poche et enlevai ma veste rouge pour mieux encore voir ma main même si mon bras était encore caché par mon petit veston. Cependant, je pris la décision de lever la manche légèrement pour mieux apercevoir mon bras composé entièrement de métal. Je ne faisais pas vraiment attention aux regards de Lucian. J'étais plutôt entrain de contempler mon bras que je regrettais tant et surtout de réfléchir à ce que j'allais bien pouvoir dire. Je me grattai la tête avec ce bras de métal et fit mon légendaire sourire un peu confus et idiot. J'attendis quelques secondes, repliai mon bras et relevai maintenant mon pantalon de ma jambe gauche. En mettant bien en évidence mais deux membres de ferraille, je regardai l'alchimiste invulnérable.

«

»

Voilà un discours qui était bien facile et court. Mais c'était la stricte vérité. Je n'avais pas vraiment besoin d'en rajouter sur la provenance de mon surnom au sein de l'armée. Il n'y avait pas vraiment de raison de détailler plus. Surtout qu'il n'y a pas vraiment moyen de détailler. Mais, c'est maintenant que ça se complique. Que lui dire de plus ?

«

»

Tout en accompagnant mes paroles, je claquai légèrement des mains et transmutai mon auto-mail en une lame qui était juste au dessus de ma main.

«

»

Je fis une pause et en un léger claquement de main je remis correctement mon bras. Par rapport à la grande originalité de la technique à Lucian, la mienne était très moindre et très banale. Alors que lui m'avait apporté une très grande explication et qu'il avait fait une très impressionnante démonstration, moi je n'avais eu juste qu'à enlever un gant et à claquer des mains. Enfin après, ce n'est pas quelque chose que j'ai vraiment choisi de juste claquer des mains et de faire apparaître tout un tas d'objet.

«

»

Là, je venais de confirmer ce que je savais déjà mais qu'il m'était vraiment dur d'avaler : Mustang m'avait aider. Et pas qu'une fois.... Enfin bref, cette chose, la pierre Philosophale, aujourd'hui elle est de plus en plus recherchée et à la mode. Et s'il savait des choses, ce serait vraiment dommage de passer à côté d'une telle occasion. Mais je ne peux pas sortir ça aussi facilement. Malgré qu'elle soit de plus en plus convoitée et qu'une guerre a déjà eu lieu pour elle, c'est un sujet assez tabou. Je dirai même que certains craignent d'en parler et de s'en mêler de peur des représailles.

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» « ... Chimères ? Non ? C'quoi, alors ? »

Bah euh... J'veux juste appeler mon p'tit frère quoi. [ PV ; Lucian ]

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